Le Conseil de l’Europe a mis en garde mardi contre les ventes d’armes à Israël, appelant ses 46 Etats membres à s’assurer qu’elles ne sont pas utilisées dans le cadre de violations des droits de l’homme à Gaza.
Dans un communiqué, le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Michael O’Flaherty, a réitéré son appel aux pays membres afin qu’ils « fassent tout leur possible pour prévenir et répondre aux violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme dans le contexte du conflit à Gaza ».
« Cela comprend l’application des normes juridiques existantes pour faire en sorte que les transferts d’armements ne soient pas autorisés lorsqu’il existe un risque qu’ils soient utilisés pour commettre des violations » des droits fondamentaux, écrit le commissaire.
La semaine dernière, le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé une suspension des exportations d’armes qu’Israël pourrait utiliser dans le cadre du conflit à Gaza, un changement politique majeur pour Berlin, allié traditionnel de l’Etat hébreu.
« Cependant, il faut faire plus et rapidement », plaide le commissaire.
Le Conseil de l’Europe, qui siège à Strasbourg, est la vigie de la démocratie et des droits de l’homme sur le continent.
En juin, M. O’Flaherty s’était inquiété auprès des autorités allemandes de « restrictions à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique » des personnes manifestant « dans le contexte du conflit à Gaza ».
Avec AFP