« Le CNOSF ne devrait pas « écarter » les anciens porte-drapeau au JO 2024 », Clarisse Agbegnenou pousse un coup de gueule  

« Le CNOSF ne devrait pas "écarter" les anciens porte-drapeau au JO 2024 », Clarisse Agbegnenou pousse un coup de gueule  

Crédit photo : JWS

Exclue d’une possible candidature comme porte-drapeau aux Jeux Olympiques de Paris pour avoir déjà réalisé cette mission en 2021, la judoka Clarisse Agbegnenou a expliqué son mécontentement dimanche, évoquant notamment la frustration liée à l’absence de spectateurs à Tokyo il y a trois ans.

Selon les règles dévoilées mercredi par le Comité olympique français (CNOSF), les prétendants au statut de porte-drapeau devront entre autres avoir déjà participé à la compétition, ne pas avoir été condamnés pour dopage, mais aussi ne pas déjà avoir été porte-drapeau dans de précédentes éditions, comme Clarisse Agbegnenou à Tokyo il y a trois ans ou Teddy Riner en 2016.

Un choix que la judoka de 31 ans, double championne olympique, a rapidement critiqué et sur lequel elle est revenue sur Instagram dimanche.

« Bien sûr j’entends qu’il faut que d’autres personnes soient porte-drapeau aussi« , a-t-elle commencé.

« Je voulais me représenter parce que ça n’a pas été facile aux JO de Tokyo« , a-t-elle poursuivi en évoquant une cérémonie d’ouverture avec « un masque » et « sans public ».

« Ca reste donc une chose que j’ai faite à demi… je ressens un petit goût d’inachevé« , a-t-elle dit avant de conclure « c’est pour cela que pour moi ça ne donne pas le droit de nous écarter en créant de nouvelles règles..!!« .

Mercredi déjà, la sextuple championne du monde avait réagi à un sondage qui la plaçait notamment en tête des favoris pour occuper ce poste chez les femmes (quatre porte-drapeau au total pour les Jeux olympiques et paralympiques, deux femmes, deux hommes).

« Il y a les Français et les chiffres qui expriment une certaine volonté et de l’autre côté des personnes œuvrent en backstage pour imposer des conditions discriminantes pour désigner les porte-drapeau. », a-t-elle écrit sur X.

Dimanche, elle a finalement clôt en partie le débat en écrivant: « maintenant ce n’est plus un sujet ».

Pour la première fois, les quatre porte-drapeaux des équipes olympiques et paralympiques seront élus par leurs pairs.

Les fédérations pourront présenter chacune un candidat et une candidate. Le vote sera ensuite réalisé avec l’intégralité des athlètes de la délégation française.

Les noms des quatre élus devraient être dévoilés mi-juillet.

 Avec AFP

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