Le Canada ne semble pas vouloir lésiner sur les moyens pour exploiter les mines de la République Démocratique du Congo (RDC).
En effet, le pays d’Afrique centrale s’apprête à bénéficier d’un afflux massif de capitaux canadiens dans son secteur minier.
Concrètement, le géant minier canadien Ivanhoe Mines vient d’annoncer, le 10 janvier 2025, une stratégie d’investissement de 1,7 milliard de dollars (soit l’équivalent de 1094 milliards de francs CFA) pour 2025.
Il faut savoir qu’une émission d’obligations de 600 millions de dollars a déjà été opérée dans ce sens.
Cette injection de fonds cible principalement le complexe de cuivre Kamoa-Kakula. Et pour cause, ce dernier absorbera entre 1,42 et 1,67 milliard de dollars.
Notons que l’entreprise canadienne veut derrière cet argent une hausse de la production de cuivre au-delà des 600 000 tonnes de concentré en 2026.
Ce serait alors une augmentation de taille par rapport aux 437 061 tonnes extraites en 2023 et aux 580 000 tonnes de 2024.
Par ailleurs, la mine de zinc de Kipushi, autre actif stratégique d’Ivanhoe Mines en RDC, adopte une approche plus mesurée après un investissement initial de 185 millions de dollars au premier semestre 2024.
Pour 2025, l’entreprise prévoit d’allouer 65 millions de dollars supplémentaires, dont 25 millions seront consacrés à l’augmentation de 20% de la capacité de traitement de l’usine d’ici le troisième trimestre.