La Russie et le Burkina Faso sont gouvernés par des militaires qui ont pris le pouvoir par la force.
Ces deux pays se ressemblent sur plusieurs points. Non seulement, ils se sont éloignés de la France, ancienne colonie, mais ils entretiennent dès à présent des relations étroites avec la Russie.
Dans ce contexte, Ibrahim Traoré a récemment renforcé son partenariat militaire avec la Russie.
Cette décision des autorités du pays est une manœuvre stratégique dans un contexte régional souvent marqué par l’instabilité.
A l’instar du Mali, qui a renforcé les liens militaires avec la Russie pour améliorer sa sécurité intérieure, le Burkina Faso cherche à tirer parti de l’expertise et des ressources militaires russes pour renforcer ses Forces Armées Nationales.
A cet effet, le 5 octobre, une délégation russe de haut rang, conduite par deux Vice-ministres de la défense, s’est rendue dans la capitale burkinabè pour des rencontres de travail avec les responsables militaires locaux.
Ce fut l’occasion pour les deux parties d’explorer les différentes opportunités de coopération dans les domaines opérationnel, économique, logistique, technologique, et de la formation.
Le Colonel-major Kassoum COULIBALY, Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Burkina Faso, a été au centre des discussions stratégiques, soulignant les avantages mutuels d’une telle coopération.
Les entretiens ont également mis en lumière le désir de renforcer les aptitudes et les capacités des troupes burkinabè, un aspect crucial pour garantir la sécurité nationale.
L’échange d’expertises et de ressources entre les deux nations est vu comme un moyen d’améliorer la préparation et la réponse aux défis sécuritaires. Le Burkina Faso, grâce à ce partenariat, pourrait accéder à des technologies et des équipements militaires avancés.
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