Le Burkina Faso fait un pas de géant dans ce domaine grâce à Ibrahim Traoré

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Le Burkina Faso fait un pas de géant dans le domaine de la pisciculture grâce à l’offensive agropastorale et halieutique du président de transition, Ibrahim Traoré.

L’ambition du président burkinabé est d’augmenter la production de poissons et d’animaux pour rapidement atteindre la souveraineté alimentaire.

Le pays d’Afrique de l’Ouest qui compte plus 22 millions d’habitants ne veut plus dépendre des autres pays sur le plan alimentaire.

Ainsi, le samedi 10 août 2024, une délégation gouvernementale a participé à la récolte des premiers tilapias produits dans le cadre de l’initiative présidentielle.

La délégation était conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de la Communication, de la Culture des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Ce dernier a pu voir la quantité impressionnante de poissons récoltés quatre mois après l’empoissonnement dans les cages flottantes installées dans le barrage de Samandéni.

15 tonnes de poissons ont été récoltées dès ce premier jour, sur une prévision de 100 tonnes pour l’ensemble des 180 cages.

Ces résultats prometteurs témoignent du potentiel de la pisciculture au Burkina Faso et de la pertinence de l’initiative gouvernementale.

Le Ministre d’État Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a salué le résultat satisfaisant. « Cela montre à suffisance que l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique est en marche », a-t-il indiqué.
Le Burkina Faso veut atteindre 100 000 tonnes de poissons d’ici fin 2025

À plus long terme, les autorités visent une production de 100 000 tonnes de poissons d’ici fin 2025. Pour atteindre cet objectif ambitieux, un plan en trois phases a été mis en place.

La première phase, qui vient de connaître ses premiers succès à Samandéni, prévoit déjà une production de 3 000 tonnes de poissons.
Selon Moustapha TASSEMBEDO, Directeur général des ressources halieutiques, « pour atteindre les 100 000 tonnes d’ici la fin de l’année 2025, une superficie de 100 hectares doit être couverte ».