Le Burkina Faso et un pays membre de la CEDEAO signent de nouveaux accords

Burkina Faso Sénégal

Crédit Photo : OHADA.com

Le Burkina Faso et le Sénégal, pays membre de la CEDEAO, ont signé plusieurs accords importants ce samedi 17 mai 2025 à Ouagadougou.

Ces accords touchent la défense, la diplomatie, l’économie, le commerce et la culture. Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont officialisé ces ententes lors d’une rencontre entre leurs Premiers ministres.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, Premier ministre burkinabè, a accueilli son homologue sénégalais Ousmane Sonko pour cette séance de travail.

Cette réunion renforce les liens entre les deux nations malgré les tensions régionales actuelles. Les deux pays montrent ainsi leur volonté de maintenir une coopération solide.

« Le salut de nos deux pays ne peut venir que de notre unité et de notre fraternité », a déclaré le chef du gouvernement burkinabè.

Il souhaite donner un nouvel élan aux projets communs entre le Burkina Faso et le Sénégal. De plus, il veut accélérer la mise en œuvre des accords actuels et futurs.

Ousmane Sonko a souligné l’engagement du Sénégal envers cette relation bilatérale. Il a qualifié cette coopération d’« ancienne, précieuse, franche et sans reproche ».

Le Premier ministre sénégalais a insisté sur trois domaines prioritaires : la défense, l’économie et les finances.

Il faut se rappeler que cette rencontre survient dans un contexte particulier. En effet, le Burkina Faso a quitté la CEDEAO fin janvier 2025. Le pays a rejoint l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Niger. Pourtant, il maintient des relations fortes avec le Sénégal, membre de la CEDEAO.

Rappelons qu’Ousmane Sonko est venu à Ouagadougou pour 48 heures. Il a également rencontré le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso.

Lors de cet entretien, il a transmis un message de soutien du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. « Nous apportons un soutien absolu au président Traoré, à son gouvernement et au peuple burkinabè dans leur lutte contre ce terrorisme imposé », a-t-il affirmé.

La sécurité reste au cœur des discussions entre les deux pays. Sonko a rappelé la nécessité d’une approche commune face au terrorisme. Cette menace dépasse les frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger. « Aucun pays de la sous-région ne sera épargné si cette gangrène continue de s’étendre en Afrique de l’Ouest », a-t-il averti.

Le Sénégal maintient cette position depuis longtemps. En octobre 2024 à Bamako, Sonko avait promis que « personne ne passerait par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ». Cette déclaration montre la cohérence de la politique sénégalaise dans la région.

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