Le Burkina Faso dans sa quête de modernisation a choisi l’expertise des Émirats Arabes Unis pour transformer son paysage numérique.
En effet, la ministre de la Transition numérique, Dr Aminata Zerbo Sabane, a signé un mémorandum d’entente avec Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, représentant du groupe G42, acteur majeur du numérique aux Émirats.
Grâce à cet accord, le Burkina Faso a prévu de renforcer les compétences locales dans des domaines de pointe comme l’intelligence artificielle.
Ainsi, une nouvelle génération de professionnels a été appelée à émerger, prête à soutenir une transformation digitale profonde et durable.
En parallèle, le partenariat a intégré la construction d’infrastructures numériques solides, capables d’assurer une meilleure connectivité, une cybersécurité renforcée et des services en ligne plus fiables.
De plus, le gouvernement burkinabè a vu dans cette collaboration une opportunité unique de moderniser ses services publics. Les démarches administratives ont été pensées pour devenir plus accessibles à distance, rendant l’administration non seulement plus efficace mais aussi plus transparente. L’inclusion numérique occupe une place centrale dans cette stratégie, notamment en faveur des zones rurales où l’accès aux technologies avait longtemps constitué un défi.
« Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts déjà entrepris par le Burkina Faso. Parmi les initiatives les plus marquantes, la mise en place d’une plateforme nationale d’interopérabilité des données a été annoncée pour fluidifier les échanges entre ministères, agences publiques et acteurs privés, tout en améliorant la qualité des services destinés aux citoyens », ont renseigné les médias locaux.
En s’appuyant sur l’expertise et les technologies des Émirats, le Burkina Faso a choisi de transformer le numérique en véritable levier de développement inclusif et durable et à la hauteur des aspirations de sa population.