Le 3e pays d’Afrique doté du plus grand réseau routier construit 11.000 km de route

Le 3e pays d'Afrique doté du plus grand réseau routier construit 11.000 km de route

Crédit photo : DR

Avec le 3e plus grand réseau routier d’Afrique, l’Ethiopie compte construire de nouvelles routes pour accélerer sa croissance.

Le développement d’un pays est intrinsèquement lié à la qualité et à l’étendue de ses infrastructures routières. En Afrique, où les défis de connectivité sont encore majeurs, certains pays se distinguent par leur vision ambitieuse.

L’Éthiopie en fait partie, s’affirmant comme un acteur clé dans la course à la modernisation de ses réseaux routiers, un atout stratégique pour son essor économique et social.

Avec un réseau routier s’étendant déjà sur 175 000 kilomètres, l’Éthiopie se positionne fièrement comme le troisième pays d’Afrique doté du plus grand réseau routier.

Une prouesse notable, même si elle reste encore loin derrière le géant sud-africain et ses 750 000 km qui témoignent d’un investissement stratégique colossal dans la connectivité. Mais l’ambition éthiopienne ne connaît pas de limites.

Les grands projets du 3e plus grand réseau routier d’Afrique

Le 3 juillet 2025, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, a réaffirmé avec force cette détermination devant la Chambre des représentants du peuple.

Ses propos ne laissent aucune place au doute quant à l’engagement du gouvernement pour transformer le paysage routier du pays.

« Cette année, 300 projets routiers, d’une valeur colossale de 1 500 milliards de birrs, ont été approuvés », a annoncé Abiy Ahmed.

Les contrats sont signés, et l’implémentation est déjà en cours à divers stades. Parmi ces initiatives, 169 projets couvrant plus de 11 000 kilomètres sont actuellement en pleine construction.

L’année en cours verra l’inauguration de plus de 1 000 kilomètres de nouvelles routes, un signe tangible des progrès réalisés.

Parallèlement, un effort considérable est déployé pour l’entretien : 17 000 kilomètres de routes font l’objet d’un entretien majeur ou moyen.

 Au total, ce sont donc 28 000 kilomètres de routes qui sont simultanément en chantier, que ce soit pour de la construction ou de la rénovation.

Le Premier ministre l’a martelé : « Le gouvernement reste déterminé à poursuivre l’expansion et la modernisation du réseau routier, reconnaissant son rôle essentiel pour relier les communautés, faciliter les échanges commerciaux et stimuler le développement national. »

Des infrastructures au service de la prospérité : Au-delà du bitume

L’ambition de l’Éthiopie va bien au-delà de la simple extension kilométrique. Ce vaste programme routier est une pièce maîtresse d’une stratégie de développement globale visant à :

Faciliter les investissements étrangers : Des routes de qualité réduisent les coûts logistiques et le temps de transport, rendant le pays plus attractif pour les entreprises internationales.

Booster le tourisme : L’accès aux sites historiques, naturels et culturels sera grandement amélioré, ouvrant de nouvelles opportunités pour l’industrie touristique, secteur à fort potentiel en Éthiopie.

Soutenir le secteur agricole : Un réseau routier dense et bien entretenu est crucial pour l’acheminement rapide et efficace des productions agricoles des fermes vers les marchés urbains et les points d’exportation, réduisant ainsi les pertes post-récolte et augmentant les revenus des agriculteurs.

Développer le commerce local : Les citoyens pourront développer leurs activités commerciales plus librement, connectant des marchés ruraux isolés aux centres urbains, stimulant ainsi l’économie informelle et formelle à l’échelle locale.

Relier les communautés : Au-delà de l’économie, les routes brisent l’isolement, favorisent l’accès aux services essentiels comme la santé et l’éducation, et renforcent le tissu social.

Un modèle de développement par les infrastructures

L’exemple éthiopien illustre parfaitement comment les infrastructures routières ne sont pas une fin en soi, mais un puissant levier de transformation.

En investissant massivement dans ce secteur, Addis-Abeba ne construit pas seulement des kilomètres de bitume, mais tisse une toile essentielle pour son développement économique, sa cohésion sociale et son rayonnement international.

L’Éthiopie est bien en train de tracer sa propre route vers la prospérité, et cette ambition pourrait inspirer d’autres nations africaines à suivre le même chemin.

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