Ce vendredi 01 mars 2024, l’avion transportant le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a frôlé de justesse un drame.
L’appareil qui transportait le chef d’État de ce pays de l’Afrique australe a dû suspendre son atterrissage et faire demi-tour.
En effet, alors que l’avion était en direction de la ville de Victoria Falls, le pilote a été obligé de suspendre son atterrissage et a rebroussé chemin après une alerte à la bombe à l’aéroport de Victoria Falls.
Le gouvernement zimbabwéen l’a lui-même annoncé dans un communiqué.
Ce vendredi, les autorités aéroportuaires zimbabwéennes ont été informées par la compagnie aérienne opérant le vol qu’ils auraient reçu un courrier électronique d’un individu signalant un danger.
Selon le porte-parole du gouvernement zimbabwéen, George Charamba, le mail en question signalait une « menace crédible d’arme à feu/bombe » ciblant l’aéroport de Victoria Falls.
À en croire les médias locaux, l’auteur de l’e-mail, un certain « John Doe » a fait savoir qu’il s’était retiré de l’attaque prévue, mais que ses « collègues armés, ainsi que des bombes » se trouvaient toujours à Victoria Falls.
Cette situation a mis en état d’alerte maximale les services de sécurité du Zimbabwe.
« Par mesure de précaution, les systèmes de sécurité du pays sont désormais en état d’alerte suite à ce message, dont la source et la crédibilité font également l’objet d’une enquête », a souligné le communiqué du gouvernement.
Par ailleurs, en plus de l’avion présidentiel, un vol de la compagnie aérienne kényane en provenance du Nairobi a aussi connu des perturbations.
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