Nady Bamba, l’épouse de l’ancien président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, a révélé les promesses de son mari envers le peuple ivoirien.
Une fois au pouvoir, Laurent Gbagbo compte organiser les assises des femmes, qui seront un cadre d’échanges entre ces dernières et lui.
Il permettra au peuple de prendre la parole pour faire part de ses souffrances afin que des approches de solutions soient trouvées.
Son épouse a également expliqué que, dans sa lettre, Laurent Gbagbo s’engage à indemniser toutes les victimes ivoiriennes des violences électorales s’il est élu à la présidence en 2025.
Selon Nady Bamba, l’ancien président a exprimé sa compassion pour les victimes des violences survenues en Côte d’Ivoire, en particulier les femmes mutilées d’Anonkoua Kouté.
Il a affirmé que son projet de dédommagement inclurait toutes les victimes, sans distinction d’appartenance politique ou religieuse.
« Dans la deuxième lettre du président Laurent Gbagbo aux femmes et que j’ai lue à Abobo, il a exprimé toute sa compassion aux femmes mutilées d’Anonkoua Koute et à travers elles, il compatit à la douleur de toutes les victimes de Côte d’Ivoire. Il promet qu’une fois au pouvoir, il va dédommager toutes les victimes ivoiriennes, sans exception, peu importe leur appartenance politique ou religieuse » , a déclaré Nady Bamba.
Cette promesse reflète le désir de réconciliation et de justice de l’ancien président pour tous les Ivoiriens ayant souffert des événements tragiques qui ont marqué le pays.
L’élection présidentielle ivoirienne aura lieu en octobre 2025. Le 21 septembre 2024, les partis d’opposition réunis à Bonoua ont demandé des réformes électorales, estimant que le processus électoral actuel sera « source majeure de conflits ».
Le 19 octobre 2024, la commission électorale indépendante lance la révision de la liste électorale qui, après prolongement de la date, a pris fin le 17 novembre 2024.
PPA-CI avait choisi Laurent Gbagbo comme candidat
En mars 2024, le PPA-CI avait choisi Laurent Gbagbo comme candidat du parti pour l’élection présidentielle malgré son éligibilité.
En effet, accusé de crimes contre l’humanité commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, Laurent Gbagbo a été acquitté par la Cour pénale internationale.
Condamné en 2018 par la Côte d’Ivoire à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), il a été gracié en 2022 par le président Alassane Ouattara, mais cela n’annule pas sa condamnation. Il est donc incertain de participer à l’élection.