Le 26 juillet 2023, un coup d’État a ébranlé le Niger en renversant le président en exercice. Face à cette situation critique, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi en activant sa force d’intervention.
Suite à cela, le chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a affirmé la détermination de la CEDEAO à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions légitimes.
Il a annoncé que la Côte d’Ivoire était prête à fournir un bataillon de 850 à 1100 hommes pour renforcer la force en attente de la CEDEAO.
Cependant, l’ancien chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a exprimé des réserves quant à l’efficacité d’un seul bataillon pour faire face à la crise au Niger.
« Moi, j’ai rigolé la dernière fois quand mon Président (Alassane Ouattara) a dit qu’il allait envoyer un bataillon au Niger. Un bataillon, ce n’est rien », a indiqué Gbagbo.
Pour lui, un bataillon ne serait pas en mesure d’occuper même une ville importante comme Bobo-Dioulasso.
L’ancien chef d’Etat ivoirien a suggéré la voie du dialogue pour libérer Bazoum. Il a aussi émis des doutes quant à l’efficacité des tentatives de réinstallation du président dans ses fonctions, considérant qu’elles pourraient être vaines.
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