Le président du Burkina Faso, capitaine Ibrahim Traoré, prône la méritocratie. L’armée burkinabée compte parmi ses rangs un nouveau chef d’état-major.
Le président a signé un décret portant nomination du général de brigade Moussa Diallo au poste de chef d’état-major général des armées (CEMGA).
Cette nomination prend place deux jours après son élévation au grade de général de brigade. Il semble être l’homme adéquat pour la situation.
Ce poste restait vacant depuis la nomination du général de brigade Célestin Simporé au poste de ministre d’État en charge de la Défense et des anciens Combattants le 8 décembre 2024 dernier.
L’heureux nominé n’est autre que le général Moussa Diallo assumait jusque-là les fonctions de chef d’état-major général adjoint des armées.
Il a à son actif, une forte expérience à la tête de la Brigade spéciale d’intervention rapide (BSIR), créé en janvier 2024, Moussa Diallo a beaucoup de vécu dans la lutte contre le terrorisme.
Moussa Diallo a dirigé à la tête de la BSIR, de nombreuses opérations spéciales à travers le pays pour faire face à la menace terroriste.
On interprète ce choix du président par le désir de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées du Burkina Faso dans un contexte marqué par la lutte contre les groupes armés terroristes.
La tache assignée au général Moussa Diallo consiste à poursuivre les efforts en cours pour sécuriser le territoire national et protéger les populations.
Le choix du général Moussa Diallo à la tête des armées semble judicieux dans un contexte ou le pays fait face à des crises sécuritaires.