L’Allemagne, l’un des pays ayant la plus grande armée au monde est à la recherche de certains de ses membres. La police allemande a annoncé dimanche avoir interpellé plusieurs personnes dans le cadre d’une chasse à l’homme de plus en plus intense pour retrouver deux anciens membres en fuite de la Fraction armée rouge (RAF), avant de les remettre en liberté.
Suite à des vérifications d’identité, « il ne s’agit pas des personnes recherchées », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police de Basse-Saxe, en charge de l’enquête.
Elle n’a pas précisé leur nombre. La police avait d’abord parlé dimanche matin de deux interpellations, mais il s’agirait, selon les médias, d’environ 5 personnes au total.
L’opération de police, avec forces spéciales d’intervention, est intervenue dans une zone où résident des squatteurs, dans l’Est de Berlin, Fredrichshain.
« Il y a eu des coups de feu » tirés par la police « pour ouvrir une porte », qui « n’ont pas fait de blessé », selon une porte-parole. La police a également fait usage de grenades assourdissantes, selon les médias allemands.
Une des anciennes membres de l’armée rouge en cavale arrêtée après 30 ans
Cette intervention fait suite à l’arrestation le 27 février à Berlin d’un ancien membre présumé de la RAF, l’armée rouge, Daniela Klette, 65 ans, après 30 ans de cavale.
Elle était recherchée avec deux complices présumés de l’ancien groupe violent d’extrême gauche auto-dissous en 1998, Burkhard Garweg et Ernst-Volker Staub, eux toujours en fuite.
Les forces de l’ordre ont indiqué que ces derniers se retrouvent très probablement dans la capitale allemande ou dans les environs et ont intensifié leurs recherches ces derniers jours.
Elles ont également publié des photos récentes de l’un des fugitifs, Burkhard Garweg, où on le voit avec des chiens.
La Fraction armée rouge est jugée responsable d’une Trentaine d’assassinats entre 1971 et 1991.
Daniela Klette et ses deux complices présumés sont recherchés depuis les années 1990, d’une part pour leur participation supposée au groupe d’extrême gauche, et d’autre part pour des braquages à partir de la fin des années 1990.
Les braquages, qui se sont poursuivis selon les enquêteurs jusqu’à une époque récente, visaient à assurer le train de vie du trio en cavalier.
Avec l’AFP
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