L’ancien président de la FIF, Jacques Anouma, a tenu à présenter des excuses aux Ivoiriens après la qualification miraculeuse des Éléphants en huitièmes de finale de la CAN 2023.
En effet, après la défaite de la Côte d’Ivoire face à la Guinée-Équatoriale, l’ex-président, sous le coup de l’émotion, avait laissé entendre que c’était terminé pour la Côte d’Ivoire, car les meilleures troisièmes avaient généralement 4 points en plus du goal average, ce qui jouait en défaveur des Éléphants.
Jacques Anouma avait déjà enterré la Côte d’Ivoire. Cependant, il a tenu à revenir sur ses propos et à mettre en garde les Éléphants.
« Mon cœur était tellement suspendu qu’à un moment, j’ai cru que j’allais m’évanouir. Je voudrais d’abord m’excuser auprès des Ivoiriens quand je leur ai dit, qu’avec trois points, c’était impossible de se qualifier. Nous n’avions pas encore le résultat du Ghana.
Aujourd’hui, j’aimerais rendre hommage aux Mozambicains puis aux Marocains parce que notre qualification leur est due.
Je suis fier de mon pays même si on doit cette qualification aux autres, il faut être fier de ce peuple qui a soutenu son équipe jusqu’au bout et remercier le Maroc et le Mozambique.
Après cela, il va falloir se remettre au travail, le huitième de finale est un match unique et ça sera face au Sénégal, tout est possible.
C’est pour cela que, quand le président de la République Alassane Ouattara a dit que le découragement n’est pas ivoirien, je suis entièrement d’accord avec lui. Mais cette qualification, on la doit au peuple ivoirien qu’on a fait pleurer.
Le bon DIEU nous a démontré qu’il nous aime et je suis heureux pour le peuple ivoirien, pour le gouvernement ivoirien, qui a tant investi pour cette CAN.
Au moins, il fallait passer par ce tour, maintenant le reste, nous sommes toujours dans la main de DIEU, c’est le football après tout.
Au stade où on est, on ne doit prendre que les gens qui ont envie de jouer, de mouiller le maillot, ce n’est plus une question d’entraîneur, aux enfants de jouer.
Ce n’est plus une question d’entraîneur, c’est à eux de décider ce qu’ils veulent pour le pays. Tous les discours ne serviront à rien. »
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