L’Algérie prend de nouvelles mesures pour lutter contre le…

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Crédit Photo : OK Voyage

En Algérie, le blanchiment d’argent constitue un gros défi pour l’économie et pour l’image du pays. Malgré les efforts déjà entrepris, le phénomène, nourri par des crimes organisés comme le trafic de drogues, la corruption ou encore la contrebande, fragilise la crédibilité de l’État.

Par conséquent, l’Algérie est restée sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) et s’est retrouvée à la 133ᵉ place mondiale de l’Indice de perception de la corruption en 2024.

C’est dans ce contexte que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) ont signé, le lundi 22 septembre 2025, une convention importante. Grâce à cet accord, les deux institutions ont décidé d’accélérer l’échange d’informations dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

En effet, elles ont prévu de mettre en place un système rapide et sécurisé de partage des données, tout en renforçant la coopération internationale. Elles misent également sur des programmes conjoints de formation et sur l’échange de savoir-faire.

De plus, la convention a intégré l’élaboration d’un plan annuel de prévention et la suppression des obstacles opérationnels qui auraient pu freiner la collaboration.

Ainsi, l’Algérie montre sa volonté de répondre aux déséquilibres structurels persistants et d’appliquer les recommandations du GAFI. Elle a aussi renforcé le rôle de la CTRF et a créé un Comité national d’évaluation des risques liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme.

En définitive, l’Algérie affiche son ambition d’améliorer la transparence de son système financier et de regagner la confiance des partenaires internationaux, même si cela ne sera pas facile.

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