Dans ce domaine, l’Algérie est plutôt connue pour ses exploits.
Les instituts de prévision estiment que « le PIB algérien devrait croître entre 3 % et 4 % en 2025, des chiffres prometteurs soutenus par la solidité du secteur des hydrocarbures, la modernisation des infrastructures et un attrait croissant pour les investissements étrangers, notamment chinois ».
Mais depuis quelques temps, la donne est en train de changer.
Les perspectives positives en Algérie cachent des fragilités structurelles préoccupantes. En effet, ces projections optimistes contrastent avec la réalité des échanges commerciaux internationaux, qui eux, sont plutôt alarmants. L’analyse des données du premier trimestre 2025 montre une détérioration significative des performances à l’exportation du pays.
Un recul commercial sans précédent
L’Office national des statistiques tend à démontrer, dans son dernier rapport, que l’Algérie a enregistré une chute de 3.8% des exportations au cours de ce premier trimestre 2025. Les ventes à l’international chutent en fait assez lourdement avec un recul quatre fois supérieur à celui enregistré sur la même période en 2024.
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Cette dégradation touche l’ensemble des secteurs d’activité, notamment les secteurs « non-énergétiques ». Dans le même temps, les revenus pétroliers et gaziers ont connu une chute importante, marquée par une contraction généralisée du marché. De quoi embêter l’exécutif, qui va rapidement devoir trouver une solution.
Une lueur d’espoir dans les services
La bonne nouvelle est à chercher du côté du secteur des services. Celui-ci affiche une progression nette de 2,8 % au premier trimestre 2025. Cette performance inverse la tendance négative de l’année précédente. Les experts s’accordent à dire que ces chiffres pourraient témoigner d’un changement de paradigme au sein de l’économie algérienne.
Cette dynamique positive dans les télécommunications, les services financiers et le tourisme pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de diversification. Il faut toutefois s’assurer que ces chiffres durent dans le temps. Le prochain rapport pourrait confirmer, ou non, ces évolutions notables et donner des indications sur la direction des prochains efforts entrepris en matière d’économie par l’exécutif algérien.