L’Afrique subsaharienne, longtemps perçue comme un continent en retard en matière de technologies de l’information et de la communication, est en train de connaître une transformation numérique sans précédent.
Le déploiement massif de la 5G, tel qu’annoncé dans le dernier rapport Ericsson Mobility, s’annonce comme un catalyseur de cette révolution.
En effet, d’ici 2029, le nombre d’abonnements 5G devrait exploser, passant de 11 à 320 millions.
Cette croissance exponentielle, combinée à l’adoption massive des smartphones, va propulser le trafic de données mobiles vers de nouveaux sommets.
Les Africains subsahariens devraient ainsi consommer en moyenne 20 Go de données par mois d’ici 2029, contre 5 Go actuellement.
Cette révolution numérique a le potentiel de transformer en profondeur les sociétés africaines.
Elle pourrait favoriser l’émergence de nouveaux services, stimuler l’économie numérique, réduire la fracture numérique et améliorer la qualité de vie des populations. Les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et des finances pourraient être particulièrement impactés.
Toutefois, cette transition numérique soulève également des défis. Le coût des infrastructures, la disponibilité de l’électricité, la formation des compétences numériques et la protection des données sont autant d’enjeux qui devront être pris en compte.
En conclusion, l’Afrique subsaharienne est à un tournant de son histoire numérique. Le déploiement de la 5G offre une opportunité unique de rattraper son retard technologique et de participer pleinement à l’économie mondiale.
Pour que cette révolution soit un succès, il est essentiel de mettre en place les conditions nécessaires à un développement numérique inclusif et durable.