Lors d’un sommet à Accra, les dirigeants d’Afrique ont acté la création d’un Fonds mondial pour réclamer des réparations pour l’esclavage aux nations occidentales. Plus de 10 millions d’Africains avaient été réduits en esclavage entre les 16e et 19e siècles pendant la traite négrière transatlantique.
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a martelé qu' »aucune somme d’argent ne peut réparer » un tel crime contre l’humanité. Mais selon lui, cette question ne peut plus être ignorée par le monde. Les Européens se sont enrichis sur le dos des esclaves africains, sans jamais les indemniser.
La traite négrière a étouffé des siècles de progrès sur le continent. Ses effets dramatiques perdurent encore aujourd’hui à travers la discrimination et le racisme, d’après l’ONU. D’où la nécessité de ces réparations, même symboliques.
Les modalités du Fonds mondial restent à définir. Mais il doit servir à corriger les problèmes économiques et sociaux dont souffre l’Afrique. Le montant sera fixé par négociations, dans l’intérêt des populations.
A travers cette revendication unanime, l’Afrique entend obtenir justice pour l’esclavage qu’elle a subi. Et forcer ses anciens colonisateurs à assumer leur responsabilité dans ces crimes passés, dont les stigmates perdurent.
Restez à jour en vous abonnant à notre chaine WhatsApp et notre canal Telegram.
Lire aussi :
Classement des personnalités les plus influents au monde, l’Afrique fièrement représentée par…
Voici 5 aliments à ne pas consommer au petit-déjeuner