Lady Alice : « Un vieux père boss du plateau voulait coucher avec moi », l’entrepreneure ivoirienne casse les papos

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L’entrepreneure Lady Alice a fait un touchant témoignage concernant ses débuts difficiles dans le monde des affaires. Elle a levé le voile sur les agissements peu honorables de certaines personnes à qui elle a demandé de l’aide.

« Souvent, je me pose ces questions. Que serais-je en ce moment si j’étais restée en Côte d’Ivoire en 2013 ? Que serais-je devenue si je n’avais pas connu des gens au Ghana pour financer mon projet ? J’aime mon pays, mais les frustrations que j’y ai connu hummm. Je me souviens être revenue de Tunis avec mon projet bien tapé. J’ai atterri le 10 janvier 2017 à Abidjan. J’ai commencé à faire le Tour des tontons, rien.

J’avais ramené des parfums Zara que j’avais proposé à un vieux père boss au plateau. C’était pour pouvoir manger avec cet argent. Il a pris mes parfums, il m’a donné rdv à 20h. J’arrive sur les lieux, pour moi-même mes parfums, il me propose de coucher avec lui pour tout prendre.

J’ai récupéré mes parfums, je suis partie. Je me souviens avoir marché à 21h de pétro ivoire aux 2 plateaux pour emprunter la ligne de Yopougon, je n’avais que 600f.

Quelques jours plus tard, mon père me donne 15.000f. Je décide de mettre cet argent à profit en allant voir quelques vieux père du Port d’Abidjan. ‘Flora, tu es devenue en forme hein’

Personne n’a vu mon projet, tous voyaient mes grosses fesses. Bon, j’en ai profité pour prendre 10.000F avec chacun pour chaque rendez-vous prochain à l’hôtel. Piffff, j’ai pu avoir de leurs différentes mains une somme de 60.000f que j’ai ramené tranquillement dans mon sicogi pour manger sans jamais retourner les voir. Un mois plus tard, j’ai réfléchi, j’ai décidé de retourner au Ghana pour y tenter ma chance.

Je vais directement voir mon ancien patron, qui lui me permet de faire même la projection de mon projet. Après ça, il dit qu’il me rappelle. Je fais 1 mois au Ghana sans suite. Je reviens à Abidjan dans ma chambre de Yopougon Sicogi.

Nous sommes en avril 2017, quand je reçus ce message : ‘Alice, tu peux passer demain au bureau, pour qu’on finalise le financement de ton projet’ ce message est venu d’Accra, de mon ancien patron. Hannnnnnnnnn, on peut financer une femme sans toucher son « Koui »???

Chaque jour, on me dit ‘viens t’établir en Côte d’Ivoire, on me demande ‘pourquoi tu n’investis pas dans ton propre pays ?’

Il m’a fallu des séances chez le Psy et de délivrance d’un prophète pour guérir du traumatisme engendré par ces demandes indécentes des partisans du ‘KOUI’ avant de déposer un caillou dans ce pays.

Je n’ai rien contre vous hein les tontons de babi, mais vous avez une sale réputation de vouloir toujours le ‘KOUI’ des femmes avant de leur donner quoi que ce soit ! Vous donnez la paresse ! », a confié Lady Alice.

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