La variole du singe ou Mpox gagne du terrain dans plusieurs pays, cet été 2024.
Après une alerte maximale lancée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Chine a annoncé à son tour des mesures de précautions corsées.
Le pays a en effet admis, ce vendredi 16 août 2024, avoir relevé le niveau du contrôle de personnes ainsi que de biens « ayant été en contact avec le virus ».
« Les véhicules de transport, conteneurs ou marchandises provenant de zones touchées et qui sont contaminés ou sont susceptibles d’avoir été contaminés doivent également être désinfectés.
Les agents des douanes prendront des mesures médicales et procéderont à des échantillonnages et à des tests conformément aux procédures », détaille un communiqué consulté par Le Journal du Dimanche.
Alerte maximale de l’OMS
Le mercredi 14 août 2024, le comité d’urgence de la variole du singe a lancé le signal d’alerte sur la maladie qui se répand de plus en plus.
« L’apparition l’an dernier du Clade Ib et sa rapide propagation en RDC (République démocratique du Congo), qui semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels, et sa détection dans les pays voisins de la RDC, sont particulièrement préoccupantes et constituent l’une des principales raisons pour lesquelles j’ai décidé de convoquer ce comité d’urgence », avait déclaré le chef de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l’ouverture de la réunion.
Avant d’ajouter : « Mais nous ne faisons pas face à une seule épidémie et à un seul Clade. Nous faisons face à plusieurs épidémies avec différents Clades dans différents pays, avec différents modes de transmission et différents niveaux de risque ».
Des chiffres qui ne rassurent pas
Selon l’OMS : « Un total de 38.465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès.
Notamment une augmentation de 160 % des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence de santé Africa CDC ».