C’est une première historique pour la représentation féminine en Afrique de l’Ouest. Maimounatou Ibrahima, Togolaise, vient d’être élue Présidente du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Une consécration pour cette pionnière, désormais à la tête de l’une des institutions phares de l’organisation régionale.
Lors de son discours d’investiture, Maimounatou Ibrahima a dévoilé une feuille de route ambitieuse visant à renforcer l’efficacité et l’influence du Parlement.
Restructuration en profondeur, meilleure communication avec les citoyens, lutte contre l’extrémisme violent figurent parmi ses priorités.
Au-delà des réformes institutionnelles, la nouvelle Présidente entend également s’attaquer aux défis sécuritaires, économiques et environnementaux qui frappent l’Afrique de l’Ouest.
L’autonomisation des femmes et des jeunes sera un levier essentiel dans cette quête de stabilité régionale.
Cette élection revêt une portée hautement symbolique pour la cause de l’égalité des genres au sein des instances dirigeantes ouest-africaines.
En brisant ce plafond de verre, Maimounatou Ibrahima ouvre la voie à d’autres femmes désireuses d’accéder aux plus hautes responsabilités.
Originaire du Togo, pays membre influent de la CEDEAO, la nouvelle Présidente a tenu à remercier chaleureusement les autorités nigérianes, et notamment le Président Bola Ahmed Tinubu, pour leur accueil lors de cette session inaugurale historique à Kano.
Désormais, tous les regards se tournent vers cette pionnière de l’intégration régionale, déterminée à insuffler un nouvel élan au Parlement de la CEDEAO. Un symbole fort dans une Afrique de l’Ouest en quête de modèles féminins inspirants.
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