Alors que la Russie va aider à construire une importante raffinerie d’or au Mali, la Côte d’Ivoire, qui compte surpasser Bamako et atteindre le niveau de production d’or du Ghana, sera attentive aux résultats.
C’est l’essentiel à retenir des propos de l’ingénieur des mines ivoirien Abdoulaye Diomande rapportés par Sputnik Afrique.
Le Mali est un « exemple » concernant la production d’or et la Côte d’Ivoire scrutera son partenariat avec la Russie, qui aidera à la construction de la plus grande raffinerie de la sous-région, a déclaré le mardi 18 mars à Sputnik Afrique Abdoulaye Diomande, ingénieur des mines.
« Nous avons eu vent de cette information.
La meilleure stratégie pour permettre aux différents États de bénéficier des revenus de leurs ressources, ce sont les partenariats gagnant-gagnant.
La Russie s’inscrit dans cette dynamique. La Côte d’ivoire va regarder comment va se comporter ce partenariat », explique-t-il.
En fonction des résultats du partenariat russo-malien, la Côte d’ivoire, qui s’est déjà ouverte aux coopérations avec la Chine, pourrait se positionner, selon le spécialiste.
« Ce n’est pas impossible. C’est vrai que la Côte d’Ivoire entretient des bonnes relations avec la France, les États-Unis, la Belgique et autres. Mais aujourd’hui, la Chine est devenue un des partenaires les plus importants. Pourquoi pas la Russie aussi ? », souligne-t-il.
Les autorités ivoiriennes entendent dans tous les cas « montrer le potentiel minier » du pays aux investisseurs et leur faciliter la tâche sur le plan fiscal, conclut Abdoulaye Diomande.