Suite à l’appel de Washington, invitant les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky à une rencontre, la Russie s’est montrée favorable à l’idée, rappelant toutefois qu’une telle initiative se doit de respecter une condition bien précise.
En effet, le Kremlin a affirmé le 27 août que toute rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, réclamée par Kiev et Washington, devait être «bien préparée», suggérant qu’elle n’était donc pas à l’ordre du jour pour Moscou.
«Les chefs des groupes de négociations (russe et ukrainien, NDLR) sont en contact», a d’abord déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
Il s’est ensuite dit ne pas être en mesure d’indiquer une date pour de futurs pourparlers entre les deux pays.
«Tout autre contact à haut niveau, ou au plus haut niveau, doit être bien préparé, afin d’être fructueux», a-t-il ajouté.
Une annonce qui survient quelques jours après les impressions de Volodymyr Zelensky, sur sa dernière rencontre avec Donald Trump, sur la question de s’assurer des garanties de sécurité, de la part des alliés occidentaux de l’Ukraine.
«Les garanties de sécurité seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (…) d’ici une semaine à dix jours», avait-il indiqué à l’issue de négociations à la Maison-Blanche avec Donald Trump et des dirigeants européens.
«Il est important que les Etats-Unis donnent un signal clair qu’ils feront partie des pays qui assisteront, coordonneront, et seront aussi des participants dans les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Je pense que ça c’est un grand pas en avant», avait aussi ajouté M. Zelensky, cité dans un communiqué de la présidence.
Avec AFP