La Russie fait la sourde oreille face aux avertissements de Donald Trump et frappe encore…

Guerre Iran-États-Unis : voici pourquoi Vladimir Poutine n’est pas venu en aide son allié

Crédit photo : Anadolu Ajansı

Au lendemain des avertissements de Donald Trump à l’endroit de Vladimir poutine, fixant un délai de 10 jours à la Russie pour arrêter la guerre en Ukraine, sous peine de sévères sanctions, le Kremlin fait la sourde oreille et frappe à nouveau l’Ukraine, faisant plusieurs dizaines de morts.

En effet, une frappe russe sur une colonie pénitentiaire ukrainienne a tué au moins 17 personnes dans la région de Zaporijjia, dans le sud du pays, dans la nuit de lundi à mardi, selon Kiev.

«Il s’agissait d’une frappe délibérée, intentionnelle, et non accidentelle», a dit le président ukrainien Volodmyr Zelensky sur les réseaux sociaux, estimant que «les Russes ne pouvaient ignorer qu’ils visaient des civils dans cet établissement». Selon le ministère ukrainien de la Justice, la frappe a tué au moins 17 personnes et en a blessé 42 autres, dont un employé de la prison.

Un bombardement russe a par ailleurs fait cinq morts et trois blessés mardi matin dans un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, a indiqué la police régionale. «Selon les informations initiales, cinq civils ont été tués et trois autres ont été blessés à des degrés divers», a indiqué la police de la région dans un communiqué, disant que l’armée russe a «vraisemblablement» utilisé un système de lance-roquettes multiple

La frappe intervient également un jour après que le président américain Donald Trump a fixé à Moscou un nouvel ultimatum, plus court, pour mettre fin à trois ans d’invasion de l’Ukraine, sous peine de sévères sanctions.

«Le régime de Poutine, qui profère aussi des menaces contre les États-Unis par l’intermédiaire de certains de ses porte-parole, doit faire face à des coups économiques et militaires qui le privent de la capacité de faire la guerre», a écrit le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak sur X.

Un haut responsable ukrainien a indiqué à l’AFP que 274 personnes, toutes Ukrainiennes, étaient détenues dans la colonie pénitentiaire de Bilenkivska, dans laquelle travaillaient 30 employés au moment de la frappe. Selon ce haut responsable, qui a précisé qu’aucun prisonnier de guerre russe ne se trouvait dans cette prison, la Russie «savait qu’elle visait une infrastructure civile».

À la suite de l’attaque sur la prison, le médiateur ukrainien chargé des droits humains, Dmytro Loubinets, a dénoncé mardi sur X une «violation flagrante du droit humanitaire international» et une «nouvelle preuve des crimes de guerre commis par la Russie».

L’armée de l’air ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé sur l’Ukraine deux missiles et 37 drones ou drones leurres dans la nuit du 28 au 29 juillet 2025, dont 32 ont été abattus. Un nombre plus faible que d’habitude alors que la Russie intensifie ses frappes par drones ces derniers mois, pouvant en lancer plus de 500 par nuit.

«Cinq drones et deux missiles ont touché trois sites», a indiqué l’armée de l’air.

D’autres attaques dans la région de Dnipropetrovsk (centre) et Kharkiv (nord-est) ont fait au moins cinq morts, ont annoncé les autorités locales.

En Russie, une personne a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Rostov par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Iouri Sliousar.

Dans la journée du 26 juillet, l’armée russe a déclaré que ses forces avaient capturé une petite localité dans la région industrielle de Dnipropetrovsk, quelques semaines après s’être emparée du premier village du territoire, ce que Kiev conteste.

Avec AFP

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