La Russie a vivement condamné la France après que l’Élysée a refusé à une journaliste russe l’accès à une conférence de presse d’Emmanuel Macron.
Moscou a dénoncé un acte « raciste » et réclamé des excuses. L’incident s’est produit lors du sommet du G20 à New Delhi.
Ekaterina Nadolskaya, rédactrice en chef du média russe Russia News, s’est vu refusé de manière « brutale » l’entrée à la conférence de presse du président français, selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
Cette dernière a fustigé un acte de « discrimination raciale » et de « nationalisme agressif », la journaliste ayant été écartée en raison de sa nationalité russe.
Moscou exige des excuses de la France pour ce traitement jugé raciste et la « chasse aux sorcières » contre les médias russes.
La politique française, marquée par « l’arrogance et le mensonge », se retournera contre elle, prévient la Russie. Qui souligne que 11 médias français restent accrédités et travaillent librement en Russie, preuve de la « vraie démocratie » russeface à la discrimination occidentale.
L’exclusion de la journaliste russe témoigne de la rupture totale entre Moscou et Paris depuis le début de l’offensive en Ukraine.
La France a multiplié les sanctions et les expulsions contre les Russes. Cet incident au sommet du G20 marque une nouvelle escalade dans la guerre informationnelle entre les deux pays.
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