La crise sur les céréales continue à frapper de plein fouet le monde. Et l’Afrique n’est pas exemptée de cette dernière. C’est la raison pour laquelle un pays du continent continue de faire de son mieux pour régler la situation.
Ainsi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé que son pays continuait les négociations pour renouveler l’accord céréalier permettant les exportations agricoles de l’Ukraine. Ce mécanisme expiré en juillet dernier doit être relancé pour éviter une pénurie alimentaire mondiale.
Dans un discours à la nation, M. Ramaphosa a déclaré que Pretoria poursuivait les consultations pour rouvrir la mer Noire aux exportations ukrainiennes de céréales. L’Afrique du Sud joue un rôle moteur dans les efforts diplomatiques sur ce dossier.
Le pays entend également contribuer, via une initiative africaine de paix, à l’échange de prisonniers et au rapatriement d’enfants déplacés par la guerre.
L’accord céréalier de juillet 2022 avait permis de débloquer des millions de tonnes de blé et maïs ukrainiens, avant que la Russie n’en suspende indéfiniment l’application. Le rôle de médiateur de l’Afrique du Sud est crucial pour éviter une crise alimentaire.
Grâce à sa neutralité, Pretoria espère convaincre Moscou de réintégrer l’accord et garantir l’approvisionnement en céréales vitales pour de nombreux pays africains.
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