La modernisation d’infrastructures routières va coûter 52,22 milliards de F CFA à ce pays africain

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Credit Photo : Afriveille

La modernisation des infrastructures d’un état requiert d’énormes fonds. Ainsi, la Tunisie devra débourser environ 52,22 milliards de F CFA pour son projet d’amélioration routier.

Pour être en mesure de réaliser son projet de réaménagement routier, la Tunisie fait appel à la Banque africaine de développement (BAD) qui lui accorde un prêt de 80,16 millions d’euros soit environ 52,22 milliards de F CFA.

Selon le communiqué transmis à l’AIP le mardi 7 janvier 2025, ce prêt servira à la mise en œuvre de la phase 3 du Programme de modernisation des infrastructures routières.

Il a fallu que le Conseil d’administration de la Banque approuve d’abord le 9 décembre 2024, le projet de modernisation routière de la Tunisie avant que le prêt ne soit accordé.

Le projet coûte en tout 86,21 millions d’euros. Ainsi, le financement de la plus grande partie du projet dépend du prêt de la BAD.

Au menu du projet de modernisation, on relève le renforcement de 188,9 kilomètres de routes classées dans sept régions.

Les lieux concernés sont le Kef, Kasserine, Sousse, Sfax, Kairouan, Siliana et Gafsa. Le but de la réalisation de ces travaux est de faciliter les transports des biens et services en vue de mieux exploiter le potentiel de ces régions.

Solomon Quaynor, vice-président du Groupe de la BAD chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation explique que : « La Banque africaine de développement a, au cours des 10 dernières années, contribué à rénover et à moderniser environ 4 000 kilomètres de routes, 104 kilomètres d’autoroutes et à construire plusieurs ouvrages d’art en Tunisie. »

Il poursuit en indiquant que : « La réhabilitation et l’entretien des infrastructures routières dans le cadre de la troisième phase du Projet de modernisation des infrastructures routières, contribueront à la promotion du secteur privé et des PME locales, ainsi qu’à la création d’emplois pour les jeunes ».

Ce projet en plus de prendre en compte le réaménagement des routes de la Tunisie, offre une opportunité d’emploi à la population. Le gouvernement compte ainsi renforcer les infrastructures du pays en se servant de la main d’œuvre locale.