La Jordanie et l’Égypte, choisies contre leur gré par Donald Trump pour accueillir les Palestiniens expulsés de Gaza, suivent de près l’évolution conflit israélo-palestinien.
Ce mercredi 2 avril 2025, le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr. Badr Abdel Ati, s’est entretenu par téléphone avec son homologue jordanien, Ayman Safadi.
Cette conversation s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays sur la question palestinienne et la situation en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est.
Les discussions ont porté sur les efforts conjoints de l’Égypte et du Qatar visant à stabiliser le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, alors que la situation humanitaire ne cesse de se dégrader.
La Jordanie et l’Égypte s’inquiètent de la situation à Gaza
Les ministres ont exprimé leurs inquiétudes face à l’escalade des tensions en Cisjordanie, notamment en raison de la multiplication des incursions israéliennes dans les villes palestiniennes, des confiscations de terres et de l’intensification des activités de colonisation.
Ils ont également dénoncé les provocations répétées, en particulier à Jérusalem-Est, où le ministre israélien de la Sécurité nationale a récemment effectué une incursion dans la mosquée Al-Aqsa.
Par ailleurs, les deux responsables ont évoqué les travaux du comité ministériel arabo-islamique et les moyens d’activer son rôle afin de soutenir le peuple palestinien et de mettre en œuvre les décisions prises lors du sommet arabe d’urgence du 4 mars au Caire.
Ils ont réaffirmé que la stabilité régionale ne saurait être assurée sans la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien, en particulier son droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.