L’alumine représente un secteur pour la croissance économique de la Guinée. Ainsi, les autorités mettent tout en œuvre pour booster son exploitation.
Le gouvernement guinéen et les dirigeants d’une société étrangère chinoise ont signé un accord de construction d’une raffinerie de transformation de produits miniers dans l’optique de traiter 1,2 million de tonnes d’alumine par an, a annoncé la présidence le 29 décembre 2024.
Les travaux de construction sont prévus pour le 31 mars 2025 et dureront jusqu’au 31 décembre 2027, informe le directeur de cabinet de la présidence, Djiba Diakité, lors de la signature de l’accord-cadre sino-guinéen.
Le but de cet accord rentre dans le cadre de la facilitation de la transformation des produits miniers, notamment la bauxite en Guinée, explique Djiba Diakité.
Il indique également qu’en plus de la raffinerie, une centrale thermique d’une capacité d’environ 250 mégawatts, dont 100 mégawatts seront utilisés pour les besoins publics, sera installé.
Ils espèrent ainsi dépasser les exportations de 2023. La SMB avait obtenu environ 40 millions de tonnes de bauxite, la CBG, environ 17 millions de tonnes, GAC environ 14 millions de tonnes et Chalco, environ 12 millions de tonnes comme résultat en termes d’exportation.
La vision du gouvernement amène la SMB à la mise en place d’un projet assez avancé visant la construction d’une raffinerie d’alumine sur le territoire national.
La seule raffinerie d’alumine fonctionnelle actuellement en Guinée reste la FRIGUIA.
Elle est dirigée par Rouski Alumini (RusAl) et se trouve à environ 160 km de la capitale Conakry, avec une capacité de production d’environ 500 000 tonnes.
Pour combler ce manque d’infrastructure, la Guinée met en place cette collaboration.
Le gouvernement compte augmenter sa production d’alumine afin de booster la croissance économique du pays.