L’Égypte, pays phare d’Afrique du Nord avec près de trente universités figurant parmi les meilleures du monde, attire de plus en plus l’attention de la France.
Le lundi 9 décembre 2024, Dr. Ayman Ashour, ministre égyptien de l’Enseignement Supérieur, a reçu M. Éric Chevalier, ambassadeur de France au Caire, pour discuter du renforcement des liens éducatifs entre les deux nations.
Les relations entre l’Égypte et la France sont marquées par une coopération solide et fructueuse. En juin dernier, les universités des deux pays ont signé un accord-cadre.
Cet accord, soutenu par de nombreux présidents d’universités égyptiennes et françaises, permettra la délivrance de doubles diplômes dans 15 disciplines, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités pour les étudiants.
En dehors de ça, les deux autorités ont discuté de l’établissement du nouveau campus de l’Université française en Égypte. Ce nouveau campus devrait s’ajouter à l’Université Nationale Française qui existe déjà en Égypte.
Une université de la France en Égypte
L’Université de France en Égypte permet aux étudiants d’étudier dans le pays tout en obtenant un diplôme français.
Soutenue par les dirigeants des deux pays, cette université vise à devenir un modèle d’institution universitaire et de recherche de nouvelle génération, axée sur l’innovation et les technologies intelligentes.
En outre, plusieurs accords bilatéraux et projets de recherche unissent les universités égyptiennes et françaises. Parmi eux, des programmes de bourses contribuent à soutenir les étudiants et chercheurs des deux nations.
Ce lundi, M. Éric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte, a exprimé sa fierté pour l’histoire riche des relations éducatives et culturelles entre les deux pays.
Il a réaffirmé l’engagement de la France à apporter son soutien académique et scientifique, notamment dans les domaines alignés avec les objectifs de développement durable en Égypte.
L’ambassadeur a également salué la qualité du système éducatif égyptien, l’excellence des chercheurs et étudiants locaux, et leur rôle actif dans les avancées scientifiques.
Selon lui, l’Égypte sert de passerelle vers l’Afrique pour transmettre l’expertise française dans les secteurs de l’éducation et de la recherche.