Les personnes LGBT+ originaires du Togo pourront désormais obtenir le statut de réfugié en France.
En effet, l’homo$exualité et les pratiques assimilées sont interdites et punies par la loi togolaise.
Les personnes épinglées dans l’observation de ces pratiques jugées « contre-nature« , encourent jusqu’à trois ans de prison.
Ils sont aussi soumis à payer une amende de 1 à 3 millions de francs CFA, selon ce que prévoit la loi togolaise.
Selon l’article 392 du code pénal en vigueur au Togo, «constitue un outrage aux bonnes mœurs, tout acte impudique ou contre-nature commis avec un individu de son se3e».
Face au traitement réservé à la communauté LGBT+ au Togo, la Cour nationale du droit d’asile a reconnu l’existence au Togo d’un « groupe social » des personnes homo$exuelles, leur donnant droit au statut de réfugié si elles en font la demande.
Cette décision a été prise suite à l’expérience d’un jeune togolais, « harcelé » et victime de « mauvais traitements » en raison de son orientation sexuelle.
Selon les informations recueillies auprès de RFI, lorsque la famille de ce trentenaire découvre son homosexualité, elle l’attache et le soumet durant une semaine à de mauvais traitements.
Heureusement pour lui, une amie s’interpose et il arrive à s’enfuir et il a pu rejoindre la France où il bénéficie désormais du statut de réfugié.
Son cas a alors encouragé la Cour nationale du droit d’asile à prendre une décision en faveur des homo$exuels originaires du Togo.