La France a créé le vendredi 31 janvier 2025 un institut public de surveillance de l’intelligence artificielle (IA), chargé de « l’anticipation des possibles risques inhérents à cette nouvelle technologie », a annoncé le gouvernement.
Il a été baptisé Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (Inesia).
« Sans création de nouvelle structure juridique », il ne sera pas doté des pouvoirs d’un régulateur.
Mais, il doit « étudier scientifiquement l’ensemble des effets de cette technologie, y compris en termes de sécurité », a expliqué le gouvernement.
« Le soutien à l’innovation dans le champ de l’intelligence artificielle doit ainsi aller de pair avec l’anticipation des possibles risques inhérents à cette nouvelle technologie ou qui pourraient l’affecter », a-t-il poursuivi.
L’Inesia « fédère » quatre administrations déjà existantes :
-L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi),
-L’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria),
-Le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE),
-Le Pôle d’expertise de la régulation numérique (PEReN).
Le gouvernement français a affirmé créer cet institut « conformément aux priorités établies en mai 2024 par la Déclaration de Séoul pour une IA sûre, novatrice et inclusive ».
Celle-ci a été adoptée par l’Union européenne, trois de ses membres, dont la France, et sept autres pays.
La France doit accueillir un sommet mondial « pour l’action sur l’intelligence artificielle » les 10 et 11 février à Paris.
© AFP