Le vice-président de la FIFA, Victor Montagliani, a rejeté les récentes déclarations du président américain Donald Trump suggérant que les villes hôtes de la Coupe du monde de football 2026 pourraient être déplacées si des problèmes de sécurité venaient à se poser, soulignant que seule la FIFA avait le pouvoir de prendre de telles décisions.
Trump suggère d’éventuels changements de lieu
La Coupe du monde 2026 se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique, marquant le premier retour du tournoi en Amérique du Nord depuis 1994.
Onze villes américaines, dont Seattle, San Francisco et Los Angeles, sont pressenties pour accueillir des matchs.
Cependant, le président Trump a suscité la surprise la semaine dernière en déclarant que le gouvernement américain pourrait intervenir pour déterminer les lieux sûrs.
“La Coupe du monde se déroulera en toute sécurité. Si je pense qu’elle n’est pas sûre pour la Coupe du monde, nous la déplacerons dans une autre ville.
Absolument… Si je pense qu’elle n’est pas sûre, nous la déplacerons hors de cette ville”, a déclaré Donald Trump.
Montagliani riposte
S’exprimant mercredi lors d’une conférence sur le sport à Londres, Montagliani, qui est également président de la Concacaf, a fermement contredit les propos de Trump.
“C’est le tournoi de la FIFA, c’est la FIFA qui a la juridiction, c’est la FIFA qui prend ces décisions”, a-t-il déclaré.
“Avec tout le respect que je dois aux dirigeants mondiaux actuels, le football est plus grand qu’eux, et le football survivra à leur régime, à leur gouvernement et à leurs slogans.
C’est la beauté de notre sport, il est plus grand que n’importe quel individu et plus grand que n’importe quel pays”, a-t-il ajouté.
Les 11 villes hôtes américaines, ainsi que trois villes mexicaines et deux villes canadiennes, sont liées par des accords contractuels avec la FIFA.
Toute tentative de changement de site à si peu de temps du début du tournoi, qui débutera dans moins d’un an, entraînerait d’importantes complications logistiques, juridiques et financières.