En Afrique, très peu de femmes arrivent à s’insérer dans le rang des personnes les plus riches du continent. Généralement, ce ne sont que des hommes.
Mais depuis quelques années, la femme d’affaires et fille de l’ex président angolais, José Eduardo dos Santos a su se frayer un chemin et fait partie désormais d’un cercle fermé.
D’ailleurs, elle est la première femme milliardaire en dollars en Afrique. Mais depuis peu, elle est confrontée à des problèmes judiciaires dans son pays, l’Angola.
En effet, l’État angolais l’accuse d’avoir frauduleusement amassé sa fortune au cours des 38 années de son père au pouvoir. A l’époque, elle a eu à diriger plusieurs entreprises publiques.
Entre autres, l’Unitel, l’opérateur telecom de l’Angola, la compagnie nationale parolière, Sonangol.
Isabel dos Santos, rejette l’accusation de l’État angolais. Selon elle, il s’agirait d’une campagne d’oppression initiée par le successeur de son père, João Lourenço.
L’État angolais souhaite geler plus de 400 milliards de FCFA de ses actifs. Ce qui représente une part importante de la fortune de celle qui jusqu’ici est considérée comme la femme la plus riche du continent africain.
Et depuis, les deux parties se livrent une bataille judiciaire sans merci. Désormais, c’est à la haute cour de justice de Londres que le dossier a été confié.
Notons qu’en juin dernier, la justice néerlandaise l’avait déclaré coupable pour détournement de plus de 50 millions d’euros de la compagnie pétrolière Sonangol.
Un mandat d’arrêt international a été lancé contre elle par l’Angola. Elle s’est alors réfugiée à Dubaï où elle bénéficie de l’absence d’accord d’extradition entre Dubaï et l’Angola.
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