La Cour suprême des États-Unis autorise Trump à révoquer le statut juridique de 500 000 migrants

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Crédit Photo : 20 Minutes / Gerald Herbert

La Cour suprême des États-Unis a autorisé l’administration Trump à révoquer le statut juridique temporaire de plus d’un demi-million de migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, du moins pour l’instant.

Cette décision concerne environ 532 000 personnes qui sont entrées aux États-Unis dans le cadre d’un programme de « libération conditionnelle » mis en place par l’ancien président Joe Biden.

Ce programme permettait à un maximum de 30 000 migrants par mois originaires de ces quatre pays d’entrer légalement aux États-Unis pendant une période de deux ans en raison des crises humanitaires qui sévissaient dans leur pays d’origine.

Alors que le président Donald Trump adopte une position plus dure en matière d’immigration, son administration s’est efforcée de démanteler ces protections.

Des recours juridiques ont porté la question devant la Cour suprême, où le gouvernement a cherché à lever l’ordonnance d’un tribunal inférieur qui bloquait la révocation du programme.

La Cour suprême des États-Unis donne l’autorisation à Donald Trump

La Cour suprême des États-Unis, de tendance conservatrice, a approuvé la demande de l’administration, en suspendant la décision de la juridiction inférieure.

La décision n’était pas signée et n’offrait aucune explication. Les juges Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor ont exprimé leur désaccord, évoquant des « conséquences dévastatrices » pour les migrants concernés.

Selon les juges dissidents, la décision de la Cour oblige les migrants à choisir entre retourner dans des conditions dangereuses dans leur pays d’origine ou rester aux États-Unis et risquer l’expulsion. Ils ont averti que cette décision mettait en péril à la fois la sécurité et les droits légaux des personnes concernées.

Des juridictions inférieures avaient précédemment statué contre l’administration, arguant que la décision de mettre fin au programme reposait sur une interprétation erronée de la loi sur l’immigration.

Donald Trump a depuis longtemps fait de l’application de la législation sur l’immigration la pierre angulaire de son programme politique, en prévoyant notamment d’expulser des millions de sans-papiers.

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