Depuis quelques jours, la Côte d’Ivoire est sous le feu des critiques. Sur la toile, dans les médias et autres, le pays est critiqué pour cette raison.
En effet, malgré sa production annuelle de 7 millions de tonnes d’ignames, le pays n’en exporte pas.
De même, le manioc, produit en quantités allant de 5 à 8 millions de tonnes par an, voit seulement 100 000 tonnes être exportées.
Ces informations ont été confirmées par la Banque Mondiale.
Dans ce contexte, le gouvernement ivoirien a récemment levé la suspension temporaire des exportations de produits clés tels que la banane plantain, le manioc et ses dérivés, ainsi que l’igname.
Cette décision a été annoncée dans un communiqué conjoint du ministre du Commerce et de l’Industrie, du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement durable, et du ministre des Finances et du Budget, publié le 22 février 2024.
La suspension initiale avait été mise en place le 15 janvier dernier et devait durer six mois, mais elle a finalement été levée après seulement 38 jours.
L’objectif initial était de garantir un approvisionnement adéquat sur les marchés locaux, en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui devait attirer plus de 1,5 million de personnes supplémentaires en Côte d’Ivoire, mettant ainsi une pression accrue sur la disponibilité des produits alimentaires.
Cependant, la levée anticipée de cette mesure soulève des questions sur son efficacité.
Et pour cause, les produits interdits d’exportation par le gouvernement étaient exportés de manière très marginale.
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