La Côte d’Ivoire réalise un exploit, grosse désillusion pour le Mali d’Assimi Goïta

La Côte d’Ivoire réalise un exploit, grosse désillusion pour le Mali d'Assimi Goïta

Fortune diverse pour la Côte d’Ivoire et le Mali d’Assimi Goïta sur le marché financier de L’UEMOA.

La dernière semaine d’octobre a vu une mobilisation de 71 milliards FCFA sur le marché des titres publics de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), illustrant la nécessité d’un climat favorable des affaires et une stabilité politique pour attirer les investisseurs.

La Côte d’Ivoire, la première économie de l’Union, a su attirer des fonds importants, alors que le Mali a rencontré davantage de difficultés.

Le 29 octobre, la Côte d’Ivoire a lancé une émission de titres avec un objectif de 55 milliards FCFA.

La demande des investisseurs a atteint 63,29 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 115,07 %. Face à cette offre, la Côte d’Ivoire a retenu une enveloppe de 58 milliards FCFA, avec un taux d’absorption de 91,64%.

Dans le détail, les Bons du Trésor (BAT) à 28 jours ont permis de lever 34 milliards FCFA, avec un taux marginal de 6,14% et un rendement moyen de 5,15%. Pour la maturité à 91 jours, 23,76 milliards FCFA ont été retenus avec un taux marginal de 6,48 % et un rendement moyen de 5,3%. Les obligations à 3 et 7 ans ont respectivement levé 40 millions FCFA et 200 millions FCFA.

Grosse désillusion pour le Mali

Si tout s’est bien passé pour la Côte d’Ivoire sur le marché financier, le Mali d’Assimi Goïta ne peut pas en dire autant.

Le 30 octobre, le Mali qui espérait lever 25 milliards FCFA, n’a enregistré qu’une demande des investisseurs estimée à 18,65 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 74,62%. Pour finir, le Trésor public malien a retenu 13,15 milliards FCFA, avec un taux d’absorption de 70,52%.

Le BAT à court terme a mobilisé 3,3 milliards FCFA avec un taux marginal de 8,95 % et un rendement moyen de 9,79%. L’obligation à 3 ans a levé 9,85 milliards FCFA avec un prix marginal de 9 100 FCFA et un rendement moyen de 9,17%. La majeure partie des fonds, soit 86%, proviennent d’investisseurs locaux.