La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso débloquent 350 millions pour…

La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso débloquent 350 millions pour... La Côte d'Ivoire peut remercier le Burkina Faso et le Sénégal, plus de 82 milliards de FCFA pour...

Crédit Photo : Senego.com

Dans le but d’approfondir la recherche en agriculture et en énergies renouvelables, la Côte d’Ivoire s’allie avec le Burkina Faso.

En effet, le 6 février 2025, le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI) en Côte d’Ivoire et le Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) du Burkina Faso ont lancé officiellement un appel à projets.

Ont participé à ce lancement des membres des conseils d’administration et scientifiques, des chercheurs, ainsi que des représentants de la presse nationale et internationale.

« Cette collaboration stratégique entre nos deux institutions reflète notre engagement à proposer des solutions scientifiques adaptées aux réalités locales pour améliorer la qualité de vie de nos populations », a indiqué Dr Yaya Sangaré, Secrétaire Général du FONSTI.

De son côté, le Directeur Général du FONRID, le Dr Bationo Babou, a affirmé : « En unissant nos forces, nous démontrons qu’il est possible de développer des projets structurants pour le progrès scientifique et technologique en Afrique de l’Ouest ».

Avec un budget de 350 millions, cette initiative vise à renforcer les relations bilatérales des pays en matière de recherche afin de proposer des solutions concrètes aux besoins de leur population en agronomie et énergies renouvelables.

Par ailleurs, cet appel à projets s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du Science Granting Council Initiative (SGCI), une initiative soutenue par des partenaires internationaux tels que le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et l’Afrique du Sud.

Aussi, il vise à financer des projets de recherche conjoints entre équipes ivoiriennes et burkinabés, en mettant l’accent sur des solutions innovantes pour des systèmes agroalimentaires durables et le développement des énergies renouvelables.

Chaque projet soumis devra répondre à des critères rigoureux, notamment l’excellence scientifique, la faisabilité technique et l’impact socio-économique.

Les équipes de recherche auront 36 mois pour mener à bien leurs travaux, avec l’appui financier et technique des deux fonds.

Ce projet intervient dans un climat où les relations diplomatiques entre les deux pays restent mitigées.