La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cajou au monde.
Après avoir passé le cap du million de tonnes de noix brute de cajou en 2022, la Côte d’Ivoire qui revendique depuis 2015, le statut de premier producteur à l’échelle mondiale, a enregistré une hausse de production de 19,16% à fin 2023.
En effet, cette spéculation est passée de 1,028 million de tonnes produites en 2022 à 1,225 million de tonnes à fin 2023, ce qui représente 40% de l’offre globale, a indiqué Adama Coulibaly, directeur général du conseil du coton-anacarde, le régulateur de la filière, le 4 juin 2024 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
C’était lors de la tribune hebdomadaire d’échanges dénommée « Tout savoir sur », initiée par le Centre d’information et de Communication gouvernementale (CICG).
Cette performance enregistrée par cette filière qui contribue à hauteur de 7% du PIB ivoirien est la résultante de plusieurs facteurs, à savoir les résultats obtenus par la recherche agronomique avec des variétés d’anacardiers à haut rendement, ainsi que l’encadrement et la sensibilisation des producteurs sur les meilleures pratiques agricoles, etc.
Pour la présente campagne 2024, le pays qui tablait au départ sur une prévision de production de 1,250 million de tonnes, a été contraint à une révision d’un million de tonnes, ‘’en raison des conditions climatiques défavorables cette année sur toute la zone de production et dans tous les pays », a relevé le régulateur.
Il faut également signifier que le taux de transformation locale de la noix de cajou est passé de 6,22% (40 383 tonnes) en 2016 à 21% (265 863 tonnes) de la production nationale en 2023, ce qui place le pays au rang de troisième transformateur au monde.
La Côte d’Ivoire s’est fixée pour ambition de transformer 50% de la production à l’horizon 2027.
Le pays dispose à présent d’une trentaine d’unités industrielles, d’une capacité installée de traitement de 350 000 tonnes, qui animent ce segment d’activités. L’implantation de ces usines a généré plus de 15 000 emplois directs, dont 70% en faveur des femmes.
La campagne commerciale 2024 de la noix qui a démarré depuis le 21 février dernier avec un ‘’prix plancher obligatoire » de 275 FCFA le kilogramme a vu 1 570 acheteurs bord champ agréés et 193 entreprises commis pour l’exportation.
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