En signe d’avertissement à Washington et Séoul, la Corée du Nord a confirmé dimanche avoir tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) samedi.
Selon les autorités du pays, cet exercice « surprise » réussi démontre « ses capacités de contre-attaque nucléaire meurtrière ».
Le missile Hwasong-15 a été tiré depuis l’aéroport de Pyongyang durant l’après-midi, selon l’agence d’Etat KCNA. Le premier test d’un Hwasong-15 avait été conduit par Pyongyang en 2017.
Ce nouveau tir de missile a rapidement été dénoncé par les pays du G7, l’Union Européenne, la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon.
Les autorités nord-coréennes ont salué l’essai – le premier du pays depuis sept semaines – qui démontre selon elles « la capacité (de combat) effective des unités ICBM, capables (d’effectuer) une contre-attaque mobile et puissante », selon KCNA.
Le lancement par la Corée du Nord de ce missile balistique intercontinental est une « preuve évidente » de la fiabilité de la « puissante force de dissuasion nucléaire physique » de Pyongyang, a ajouté l’agence.
Il est intervenu au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis s’apprêtent à mener un exercice de simulation, qui doit se tenir la semaine prochaine à Washington, afin de discuter des mesures à prendre en cas d’utilisation de l’arme nucléaire par Pyongyang.
Pyongyang a menacé vendredi de réagir avec une force « sans précédent » aux manœuvres américano-sud-coréennes à venir, y voyant les préparatifs d’un conflit armé et la cause d’une détérioration de la situation sécuritaire sur la péninsule coréenne.