Balle perdue ou non, la Chine se retrouve éclaboussée par les dernières décisions de l’Union européenne (UE) envers la Russie. Ce qui ne plait guère à Pékin.
Le ministre du Commerce chinois, Wang Wentao, a en effet protesté contre l’inclusion de deux banques chinoises dans les dernières sanctions imposées à la Russie.
« Wang Wentao a adressé des représentations solennelles concernant l’inclusion de deux institutions financières chinoises dans la 18e série de sanctions de l’UE contre la Russie», lors d’une rencontre ce mardi 22 juillet 2025 avec le Commissaire européen au Commerce, le Slovaque Maros Sefcovic, a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
Derrière la balle perdue touchant la Chine, le renforcement par l’UE des sanctions contre Moscou
Le président du Conseil européen Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendront à Pékin jeudi, pour aborder diverses questions liées au commerce ou à la guerre en Ukraine, mais qui ne devraient pas déboucher sur des résultats concrets.
L’UE a renforcé vendredi dernier ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe, avec l’espoir d’être bientôt rejointe par les États-Unis, si Vladimir Poutine devait persister dans son offensive contre l’Ukraine, lancée en 2022.
Ce paquet de sanctions, le 18e depuis le début du conflit, est «l’un des plus sévères contre la Russie à ce jour», avait déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
L’UE affirme que le renforcement des relations politiques entre Pékin et Moscou depuis l’offensive contre l’Ukraine a aidé l’économie russe à résister aux sanctions occidentales de grande ampleur. La Chine nie ces allégations.
© Agence France-Presse