Les pays de la CEDEAO en grande difficulté énergétique dans leur différent pays font appel à la Sonelgaz pour les aider à relever le défi.
Cette coopération avec les pays de la CEDEAO offre une occasion unique pour marquer le début d’une nouvelle expérience africaine pour sonelgaz.
Intervenant, fin de la semaine écoulée, à l’occasion de la visite de Mourad Adjal dans le pays, José Didier Tonato, ministre d’État béninois, affirme que «Sonelgaz peut jouer un rôle central dans le développement de l’Afrique de l’Ouest.»
Le premier est une convention portant sur la production et le transport de l’électricité qui a été signée avec West African Power Pool (WAPP) qui a pour mission l’intégration des réseaux électriques nationaux en un marché régional unifié.
Outre la connectivité des réseaux électriques des pays de la région, ce projet pourrait même servir à l’exportation de l’électricité algérienne dans la région.
Un projet sur lequel travaille depuis l’année dernière le groupe public Sonelgaz qui a commencé par la modernisation et le raccordement de son réseau nord-sud de haute tension.
Un projet de 400 milliards de dinars qui vise à permettre à la Sonelgaz de conquérir le marché africain de l’électricité.
Le deuxième accord signé à cette occasion, est un mémorandum d’entente signé avec l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité (ARREC) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Il porte sur la « création et gestion d’un centre d’excellence commun, renforcement de la coopération, échanges d’expertise et de documentation, développement de programmes de recherche appliquée, appui technique et réglementaire, soutien à l’innovation dans les infrastructures électriques et amélioration des capacités de résilience face aux changements climatiques », lit-on dans le communiqué de la Sonelgaz.