Le Nigéria, pays le plus peuplé d’Afrique, va bénéficier d’un prêt de cinq cents millions de dollars de la Banque mondiale pour le projet « Opportunités de capital humain pour la prospérité et l’équité » (HOPE) dans le pays.
Le ministre du Budget et de la Planification économique, le sénateur Abubakar Atiku Bagudu, a annoncé cela le mardi 10 décembre 2024 au chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Nigeria, M. Axel Schimmelpfennig.
Selon le ministre, ce prêt permettra d’accroître la disponibilité et l’efficacité du financement de l’éducation de base et des soins de santé primaires dans les différents États de la fédération.
Le fonds renforcera la transparence et la responsabilité en matière d’éducation de base et de soins de santé primaires, en plus d’améliorer le recrutement, le déploiement et la gestion des performances des enseignants.
Tout en appréciant le soutien de la Banque mondiale, Bagudu a expliqué que la Constitution nigériane est le cadre juridique qui fournit les règles et les procédures qui guident le processus budgétaire en plus d’autoriser les gouvernements fédéral et des États à effectuer des dépenses au cours de l’année précédente dans le but de couvrir les dépenses nécessaires à la prestation des services du gouvernement.
Ces dépenses peuvent se poursuivre pendant une période n’excédant pas six mois ou jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi, comme on peut le voir au chapitre 5, partie 2, section 122 de la Constitution nigériane.
L’économie nigériane sur la bonne voie
Bagudu a expliqué que les réformes entreprises par le gouvernement de Bola Ahmed Tinubu visaient à élaborer et à mettre en œuvre des réformes économiques et fiscales qui garantiront des systèmes de gestion des finances publiques (GFP) plus fonctionnels dans le pays. Selon lui, « les réformes économiques sont des décisions nécessaires pour remettre l’économie nigériane sur la bonne voie ».
Il a assuré à l’équipe du FMI que même si le Nigéria est confronté à un certain nombre de défis tels que les difficultés des citoyens en raison de la suppression des subventions aux carburants, du flottement des devises étrangères, des réformes de l’électricité qui ont réparti les citoyens en tranches, le Nigéria est sur la bonne voie vers la reprise économique.
L’honorable ministre a apprécié la volonté du FMI de soutenir le Nigéria, mais a néanmoins appelé à davantage de soutien dans le domaine de la mobilisation des ressources auprès des partenaires multinationaux afin que le gouvernement puisse assurer le développement de tous les secteurs de l’économie.
Auparavant, le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Nigéria, M. Axel Schimmelpfennig, avait déclaré qu’il était dans le pays pour interagir avec le ministre sur le fonctionnement du processus budgétaire nigérian, en mettant l’accent sur la mise en œuvre simultanée des budgets 2023/2024 et des budgets supplémentaires de la même année en vue de la publication du rapport annuel 2025 de la Banque mondiale.
Schimmelpfennig a salué les réformes fiscales du gouvernement fédéral, car l’augmentation des recettes générées garantira davantage de développement pour les citoyens nigérians et a ainsi promis au pays un soutien accru du FMI pour répondre aux besoins de développement du Nigéria.
Le Secrétaire permanent, Dr. Vitalis Emeka Obi-Wan, a informé l’équipe du rôle du ministère dans la coordination des processus de planification et de budgétisation du développement du Nigéria. Le Secrétaire permanent a souligné que 2025 promet d’être une année d’investissements plus rapides.