En Côte d’Ivoire, les nouvelles ne sont pas bonnes pour le fondateur de la marque de voiture KPANDJI. La marque ivoirienne KPANDJI, fondée par Kouamé N’da, traverse un démarrage difficile.
Lancée avec ambition en 2022, elle n’a enregistré à ce jour qu’une seule commande ferme. Une situation qui soulève des interrogations, notamment du côté de Karim Ouattara, directeur général adjoint de la LONACI et tout premier client de la marque.
« Je suis surpris qu’il n’y ait eu qu’une seule commande. Les gens ne payent pas », tels sont ses propos rapportés par Euloge.
Ce constat, venant du tout premier acheteur, sonne comme une alerte. KPANDJI, pourtant présentée comme la fierté automobile made in Côte d’Ivoire, peine à séduire.
En mars 2025, Karim Ouattara est devenu le premier acquéreur d’un véhicule KPANDJI. À travers cet achat, il a ainsi affiché un soutien clair à la production nationale et espère encourager d’autres Ivoiriens à suivre l’exemple et à croire en ce projet local.
La réaction de Karim Ouattara attire l’attention. Plus qu’un simple client, il joue désormais un rôle de porte-voix. Par ses propos, il relance la discussion autour du projet KPANDJI et de sa capacité à s’imposer sur le marché.
Son étonnement traduit une forme d’inquiétude. Comment comprendre le silence des acheteurs, alors que le projet a été salué à ses débuts ?
La marque KPANDJI est le fruit de l’initiative de Kouamé N’da. Elle ambitionne de positionner la Côte d’Ivoire dans l’industrie automobile.
Les véhicules sont assemblés localement, dans l’espoir d’une montée en puissance progressive. Le projet a reçu un soutien officiel, notamment de la part du ministre des Transports. Pourtant, l’élan semble s’être figé.
Face à cette situation, la prise de parole du premier client sonne comme un appel. Elle invite à la réflexion sur l’avenir du projet.
La voiture KPANDJI existe. Elle roule. Mais pour que le rêve prenne corps, il faudra plus qu’un symbole. Il faudra une adhésion réelle du marché. Nous y reviendrons.