L’ex-footballeur ivoirien, Koné Koumatien Emmanuel, est enfin sorti de sa réserve pour faire des confidences inattendues.
« Mon ex-femme et moi ne nous sommes pas mariés à la mairie, mais uniquement à la mosquée, car il y a eu un mensonge de sa part. Elle m’a fait croire qu’elle n’était pas mariée, alors qu’elle l’était à un Européen. Nous ne pouvions donc pas faire de mariage civil. Il faut dire que je ne le savais pas au début de notre relation, c’est après que je l’ai découvert.
À l’époque, j’avais pris une maison en location pour mes parents dans la commune de Yopougon. Mais ils m’ont fait savoir qu’il fallait que je songe à leur acheter une maison. J’ai validé et leur ai demandé de trouver une personne qui pourrait nous aider. On a trouvé un certain monsieur Sylla et, deux semaines après, on m’a envoyé des images d’une maison inachevée à hauteur de 15 millions. Pour la finition, il fallait encore 15 millions. J’ai donc débloqué un montant total de 30 millions.
Au moment où nous étions en phase de finition, un gendarme s’est présenté et nous a informés qu’il était le véritable propriétaire de la maison. En réalité, il y avait un R+3 à côté de cette maison inachevée, et monsieur Sylla nous a vendu cette dernière avec les documents du R+3 dont il était propriétaire. C’est ainsi que l’affaire s’est retrouvée en justice, où elle est toujours en cours.
Comme il était urgent d’avoir une maison pour mes parents, mon ex-femme m’a proposé d’acheter son terrain. Je ne savais même pas qu’elle en possédait un, mais j’ai accepté sans problème. Elle m’a dit qu’elle l’avait acheté à 12 millions auprès de monsieur Koffi, selon le document qu’elle m’a montré, qui portait encore le nom de ce dernier. Elle n’avait pas fait la mutation, et moi, je lui ai donné 17 millions pour ce terrain, volontairement.
Finalement, nous avons fini par nous séparer. Je remercie Dieu, mais honnêtement, je ne sais toujours pas ce qui s’est réellement passé. C’était en 2022. J’étais venu en vacances en Côte d’Ivoire, et tout allait bien à mon départ. Puis, quatre ou cinq mois après mon retour, un ami m’a interpellé pour me demander ce qui se passait avec mon épouse. Je lui ai répondu qu’il n’y avait rien de spécial, qu’elle était à Abidjan avec les enfants, et que nous préparions leur installation en France. Il m’a alors fait comprendre qu’il avait entendu parler d’une relation qu’elle aurait avec quelqu’un d’autre.
J’ai donc décidé de mener discrètement mon enquête, sans rien lui dire. Un mois avant mon arrivée prévue à Abidjan, je l’ai appelée pour la prévenir. À ma grande surprise, elle m’a répondu : “Tu viens faire quoi à Abidjan ? Abidjan n’a pas changé, la Côte d’Ivoire est pareille.” Je lui ai fait remarquer que je venais régulièrement en Côte d’Ivoire bien avant de la rencontrer, et je ne comprenais pas pourquoi elle me disait cela maintenant. Elle a tout tenté pour me dissuader de venir.
Lorsque je lui ai envoyé une copie de mon billet d’avion pour confirmer mon arrivée, elle a bloqué mon numéro. Pendant cinq jours, je n’ai pas pu lui parler ni joindre mes enfants. Face à cette situation, j’ai demandé à mon formateur d’aller vérifier à l’appartement où ils vivaient. Il y est allé et m’a fait un retour : l’appartement était fermé, il n’y avait plus personne. Il y est retourné deux fois, et la situation était la même. Finalement, le vigile du bâtiment lui a confié que la dame était partie avec les enfants.
J’ai alors contacté sa mère pour lui expliquer la situation. Elle m’a promis d’essayer de la joindre, mais elle n’y est pas parvenue. Il faut dire que mon ex-femme m’a toujours tenu éloigné de son entourage, volontairement. C’est d’ailleurs par sa mère que j’ai appris qu’elle avait déjà été mariée à un Européen et qu’elle avait un enfant qu’elle m’avait caché. Elle m’avait fait croire que cet enfant était celui de sa sœur décédée. Elle m’a même présenté sa propre mère comme étant sa tante. Il y a eu tellement de mensonges…
Concernant le terrain qu’elle m’a vendu, j’y ai construit la maison de mes parents en 2013. Mais en 2022-2023, mon père a reçu un huissier avec un document lui demandant de libérer les lieux, car nous aurions construit sur un terrain qui ne nous appartenait pas. C’est là que j’ai découvert avec stupéfaction que c’était mon ex-femme qui réclamait la maison.
Lorsque nous nous sommes séparés en 2022, elle est partie avec tous les documents de la maison. Nous n’avons donc plus aucun papier pour contester ses dires et prouver que j’ai acheté ce terrain.
Il faut savoir que deux jugements de justice ont été rendus en sa faveur.
Je demande à la justice d’aller en profondeur dans cette affaire afin que la vérité éclate », a déclaré Koné Koumatien Emmanuel.