Kim Jong Un fait trembler le monde ; il dévoile un système de missiles qui va faire peur aux États-Unis et à l’Europe

Kim Jong-Un Corée du Nord Sud États-Uns

Crédit photo : Les Echos

Le leader nord-coréen Kim Jong Un a assuré que le nouveau système de missile hypersonique utilisé lors d’un tir d’essai ce lundi 6 janvier 2025 contribuerait à dissuader les « rivaux » du pays dans la région Pacifique, mais aussi faire peur à l’Europe et aux États-Unis.

« Le système de missile hypersonique dissuadera de façon fiable tous les rivaux de la région Pacifique qui peuvent affecter la sécurité de notre État », a déclaré Kim Jon Un, qui a supervisé le lancement, dans des commentaires diffusés par l’agence officielle KCNA.

Pyongyang a procédé lundi matin au tir d’un missile, le premier de l’année, alors même que le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken se trouvait à Séoul pour une tournée d’adieu avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Le missile, décrit par l’armée sud-coréenne comme « présumé être un missile balistique de portée intermédiaire », a été tiré en direction de la mer du Japon, appelée aussi mer de l’Est.

Dans un communiqué, le dirigeant nord-coréen a fait savoir que le missile avait parcouru 1.500 km – plus que le chiffre de 1.100 km avancé par l’armée sud-coréenne – et avait volé à une vitesse dépassant douze fois la vitesse du son avant de sombrer en mer.

« Il s’agit clairement d’un plan et d’un effort pour nous défendre, ce n’est pas un plan et une action offensive », a-t-il assuré.

Il a néanmoins ajouté que « le monde ne peut pas ignorer » la performance de ce missile, estimant qu’il était en mesure de « porter un coup militaire sérieux à un rival en brisant efficacement toute barrière défensive dense ».

Kim Jong Un a également assuré que la Corée du Nord allait « accélérer » le « développement de ses capacités de défense afin de devenir une puissance militaire ».

Antony Blinken et son homologue sud-coréen Cho Tae-yul ont condamné ce tir.

Les derniers tirs de la Corée du Nord de Kim Jong-Un, une salve de missiles balistiques à courte portée, avaient eu lieu le 6 novembre 2024, à quelques heures de l’élection présidentielle aux États-Unis.

La semaine précédente la Corée du Nord avait testé ce qu’elle avait affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.

© Agence France-Presse