La milieu de terrain Kheira Hamraoui, qui accusait son ancien club du Paris SG de harcèlement moral, après sa violente agression en 2021 avec la complicité présumée d’une collègue, a été déboutée de l’ensemble de ses demandes mardi par le Conseil de prud’hommes de Paris.
La joueuse de 35 ans demandait 3,5 millions d’euros à son ancien club, dénonçant un manque de soutien après avoir été agressée à coups de barre de fer et frappée aux jambes par deux hommes le soir du 4 novembre 2021 à Chatou (Yvelines), une agression sous les yeux de sa coéquipière Aminata Diallo, alors que les deux joueuses rentraient d’un dîner ensemble.
Hamraoui avait critiqué une « mise à l’écart » après sa convalescence, qui l’aurait poussée à quitter le club parisien en 2023, pour rejoindre des championnats moins prestigieux : le Mexique d’abord, puis l’Arabie saoudite (Al-Shabab en 2024 et Al-Hilal en 2025).
La justice, qui soupçonne Diallo d’être l’instigatrice de cette agression, l’a mise en examen pour « violences aggravées » et « association de malfaiteurs », aux côtés de quatre hommes, le parquet de Versailles ayant requis un procès contre la joueuse, ex-coéquipière d’Hamraoui au PSG et en équipe de France.
Le Paris SG a déclaré dans un communiqué « prendre acte » de la décision des prud’hommes, « qui confirme que le club a agi dans le respect du droit et de ses obligations contractuelles tout au long de la relation de travail ».
Avec AFP