Après plusieurs jours de tension, Kerozen a finalement décidé de retirer sa plainte contre Debordo Leekunfa.
Par un message publié sur sa page Facebook, l’artiste ivoirien annonce qu’il “laisse tomber” la procédure judiciaire. Il exprime sa gratitude envers ses fans : “Merci à vous qui m’avez soutenu depuis le début de cette affaire… merci pour la force”.
Il explique qu’il a initialement porté plainte pour protéger son honneur et sa famille, notamment suite aux propos diffamatoires de Debordo Leekunfa.
En effet, Debordo Leekunfa avait affirmé lors d’un live que Kerozen “avait des armes” chez lui, une accusation que ce dernier a jugée très grave.
Pourtant, selon Kerozen, c’est la voix de sa mère qui l’a amené à changer d’avis : “Joël, laisse tomber, Dieu a déjà fait”, a-t-il ainsi publié.
Il précise qu’il s’efforce désormais d’apaiser les tensions, déclarant : “En espérant que chacun ait appris de cette affaire… on ne joue pas avec TOUT ! On laisse tomber !”
Par ailleurs, Kerozen remet le dossier entre les mains de son avocat : “Avocato le reste est entre tes mains…” écrit-il, signe qu’il fait confiance au processus légal pour gérer la suite.
Cependant, le retrait de la plainte de Kerozen ne signifie pas nécessairement la fin de toutes les poursuites. En réalité, Debordo Leekunfa est visé par plusieurs plaintes : outre celle de Kerozen, le promoteur Nama Bouaké l’accuse de non-respect de contrat après l’annulation d’un concert prévu au Casino de Paris.
De son côté, Debordo Leekunfa a déjà été déféré devant le parquet d’Abidjan, puis conduit au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA), anciennement la MACA.
Lors de son audition, il a soutenu que ses propos sur Kerozen avaient été mal interprétés : selon lui, quand il parlait d’“armes”, il faisait métaphoriquement référence à la musique. “Mon arme, c’est la chanson… Kerozen a des armes de destruction massive musicales”.
Malgré cette défense, l’ex-ami de DJ Arafat n’a pas encore été libéré. Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.