En une seule soirée, Kerozen, l’un des meilleurs artistes de Côte d’Ivoire, a empoché plus de 4 millions de FCFA. Ceci, grâce à son humilité.
Au cours d’une interview, la star est revenue sur le premier cachet qui lui a été proposé à ses débuts dans la musique.
Les faits remontent en 2016. À cette époque, Kerozen n’avait pas encore acquis de la notoriété en Côte d’Ivoire. Et Jules Beco était son manager.
Alors qu’il avait commencé à avoir de la notoriété dans le monde du showbiz ivoirien, une amie de Jules Beco a voulu solliciter les services de Kerozen pour son événement. C’était une belle opportunité, mais le cachet faisait défaut.
Pour la prestation de Kerozen, la dame a proposé la somme de 200 mille FCFA au maximum. Et en plus, le lieu où se tiendra l’événement était assez éloigné.
Après avoir discuté avec l’organisatrice, Jules Beco s’est mis en colère. Il a affirmé que cette proposition est un manque de respect envers son artiste. Mais plus tard, Kerozen l’a convaincu d’accepter la proposition. Et la suite a été inimaginable. L’artiste s’est exprimé en ces termes :
« En 2016, où ma carrière solo commença à décoller, une amie de Jules Beco, mon manager d’antan, lui demande de me faire venir à Divo (200km d’Abidjan). Elle aime vraiment l’artiste Kerozen mais n’a pas assez d’argent.
Elle propose alors 100 mille ou 200 mille FCFA comme cachet, mon ami Jules se fâcha et lui a lancé : ‘Si tu ne me respectes pas, respecte mon artiste’. J’ai aimé ses propos, mais en même temps, la dame lui parlait respectueusement.
Je fus pris d’empathie. Je demandai ensuite à Beko d’accepter en ces termes : ‘Djèbi, on vient de commencer. Même si Divo est loin, c’est notre 1er spectacle. Allons. En plus, la dame a été courtoise et sincère’.
D’un commun accord, nous y allons. Nous partîmes pour 100 mille FCFA et nous revînmes avec plus de 4 millions. Dieu se manifesta.
Après le spectacle, la dame s’est exprimée en ces termes : ‘Kerozen, Jules Beco, pour ce que vous avez fait pour moi, Dieu ne vous oubliera pas. Je vous parle avec mon cœur de femme’. Et c’est après ses belles paroles que nous reprîmes la route tous souriants« .