C’est un véritable coup de pouce que vient d’accorder le Royaume-Uni à l’un des fleurons économiques du Kenya.
En effet, le Royaume-Uni vient de supprimer les droits de douane sur les fleurs coupées jusqu’en 2026. Ce faisant, Londres ouvre grand les portes de son marché à l’or végétal de la nation est-africaine.
Une aubaine pour cette filière florissante qui représente la deuxième source de devises du pays après le thé.
Au Kenya, plus de 200 000 emplois dépendent directement de cette activité exportatrice de premier plan.
Il faut dire que le Royaume-Uni compte parmi les principaux débouchés des fleurs kényanes avec près de 18 % des expéditions en valeur en 2022.
Ce qui équivaut à plus d’un demi-million de dollars. Un juteux marché que les professionnels de la filière entendent bien conquérir davantage à la faveur de cette exonération douanière.
« Nous sommes optimistes quant à l’augmentation des recettes », se félicite l’Agriculture Sector Network (ASNET), le syndicat national du secteur.
Une perspective réjouissante pour les milliers de travailleurs et d’entreprises dépendant de ce pan vital de l’économie kényane.
Quatrième exportateur mondial de fleurs coupées derrière les Pays-Bas, la Colombie et l’Équateur, le Kenya voit ici une opportunité unique de raffermir sa prééminence sur l’échiquier horticole mondial.
D’autant que son principal client européen, les Pays-Bas, s’apprête lui aussi à supprimer ses droits de douane de 8,5% sur les mêmes produits.
Une vague de compétitivité renforcée à l’export que le gouvernement de Nairobi entend bien saisir.
Avec ses vastes champs de roses, œillets ou lys à perte de vue, le pays dispose d’atouts naturels de poids pour séduire les consommateurs britanniques en mal de beauté végétale.
Reste désormais aux professionnels de la filière à tirer profit de ce vent porteur. Pour le Kenya fleuri, les parfums de la réussite semblent souffler du côté de Londres.
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